Foire aux questions

Dernière mise à jour le 20.07.2023

Les questions les plus fréquentes sur les eaux pluviales

Que faire si je constate ou soupçonne une pollution ?

Si vous constatez ou soupçonnez une pollution du milieu naturel (cours d’eau, lac…), alertez le plus rapidement possible les sapeurs-pompiers en composant le 18 ou 112. Les informations à mentionner :

  • La date et l’heure du constat
  • Le lieux précis (adresse, commune et cours d’eau concerné)
  • Les éléments constatés (odeur, couleur, étendue de la pollution, …)
  • Vos coordonnées
Que faire si le réseau public d’eaux pluviales refoule chez moi ?

Appeler le service EPU au numéro Urgence Exploitation : 04 50 63 52 16

Que faire si mon évacuation d’eaux pluviales est bouchée ou cassée sur le domaine public ?

Appeler le service EPU au numéro Urgence Exploitation : 04 50 63 52 16

Que faire si je constate un avaloir ou une grille d’eaux pluviales recouvert en surface de feuilles, de détritus… ?

Si vous remarquez qu’un avaloir ou une grille est bouchée en surface, signalez-le à la mairie.

Que faire si je constate une grille ou un tampon d’eaux pluviales bruyant sur la voirie ?

Si vous remarquez qu’un avaloir ou une grille est bouchée en surface, signalez-le à la mairie.

Comment avoir recours à l’infiltration en cas de sols peu perméables et notamment argileux ?

« Lorsque les terrains sont peu perméables, il faut rechercher le maximum de surface. Il n’y a jamais d’argile affleurante mais toujours une partie pédologique au-dessus plus perméable. Un sol pédologique bien vivant a une perméabilité à 10-3 m/s et une porosité de 40%. Lorsqu’il pleut, notamment en forêt, il n’y a pas de formation de flaques en surface, même si les sols sont constitués de roches. Si avec une perméabilité de 10-7 m/s on utilise 10 fois plus de surface qu’à 10-6 m/s, alors on a le même résultat final. Pour réussir un aménagement et la gestion locale de l’eau, il faut utiliser le plus de surface possible et limiter la concentration de l’eau en un espace donné. Une perméabilité à 10-7 m/s permet d’infiltrer 8,6 mm par jour (80% de la pluviométrie annuelle). » (source : Gestion à la source des eaux pluviales et contribution à la lutte contre le changement climatique, ADOPTA, mars 2021)

Comment gérer les eaux pluviales sur un terrain en pente ?

« Le premier réflexe à prendre en compte lorsque le terrain présente de la pente est de créer des sous bassins-versants les plus petits possibles, afin de réduire au maximum la vitesse de l’eau. Par exemple, si l’on a 200 m de voirie en pente à gérer, on commence à intervenir dès les 10 premiers mètres de linéaire. Ainsi, pour s’affranchir au maximum de la pente présente sur le projet et afin de pouvoir maximiser l’infiltration des eaux pluviales sur l’ensemble du linéaire de l’ouvrage, celui-ci devra être accompagné de redans ou bien mis en scène sous forme d’escalier. Ces redans pourront être réalisés, en fonction des résultats esthétique et économique attendus, en béton, en bois, en terre végétale ou en tout autre matériau permettant de retenir les eaux. » (source : Gestion à la source des eaux pluviales et contribution à la lutte contre le changement climatique, ADOPTA, mars 2021)

Les techniques alternatives favorisent-elles le développement des populations de moustiques ?

« Non, la plupart des techniques alternatives ne constituent pas des gites favorables au développement des larves de moustiques qui ont besoin pour leur développement de la présence continue d’eau libre en surface pendant au moins 8 jours pour les pluies importantes, trentennales ou cinquantennales, voire jusqu’à 8 jours pour les pluies centennales ou plus. La seule précaution à prendre, lorsque l’on utilise une solution reposant sur l’infiltration, est donc de s’assurer qu’aucune zone ne restera en eau pendant une période dépassant quatre jours. Dans le cas de stockage d’eau sur des périodes plus longues, il faut se protéger des risques en utilisant des dispositifs fermés ou protégés par des moustiquaires. Dans le cas d’un plan d’eau permanent, la protection la plus efficace consiste à assurer un fonctionnement équilibré de l’écosystème, avec la présence continue de prédateurs des larves (batraciens et poissons en particulier). Les plans d’eau ne sont cependant pas favorables au développement des moustiques tigres qui préfèrent les micro-habitats dispersés. Le risque d’augmentation des populations de moustiques du fait de l’utilisation des techniques alternatives est donc fortement exagéré et peut être combattu par des règles simples de conception et d’exploitation. De plus, il existe plus de risques de présence de moustiques dans les systèmes d’assainissement classiques que dans les techniques alternatives. Une étude menée sur des ouvrages de gestion intégrée des eaux pluviales démontre que ces techniques ne favorisent pas le développement des populations de moustiques et qu’il n’y a pas plus de risque qu’en assainissement classique (Métropole de Lyon, GRAIE, OTHU, UCBL LEHNA E3S, INSA Lyon DEEP, ARS AuvergneRhône-Alpes, EID Rhône-Alpes, CNEVIRD Montpellier) ». (source : Gestion à la source des eaux pluviales et contribution à la lutte contre le changement climatique, ADOPTA, mars 2021)

Retrouvez davantage de questions/réponses sur la gestion durable et intégrée des eaux pluviales sur le site de l’ADOPTA (Association pour le Développement Opérationnel et la Promotion des Techniques alternatives en matière d’eaux pluviales).

Contact

Service Eaux pluviales urbaines

6 rue des Alouettes - Annecy

04 80 48 08 62

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